2ème partie :On met à profit les heures de routes que nous avons pour répéter un nouveau morceau dans le camion !
Merci aux iPod d'exister, chaque musiciens peut ainsi bien se mettre en tête les notes de Initials B.B., une autre cover de l'ami Serge...
Ce qui surprend Stello lorsque celui-ci entend du saxophone dans notre mini-bus !
Nous arrivâmes à Isia en fin d'après-midi, rapide contact par téléphone avec Stépanie, notre contact et tourneuse en Roumanie. Elle nous indique notre hôtel et là attention, on a le droit au 3 étoiles de Iasi, situé au milieu de l'esplanade dans le centre ville, la grande classe.
Un peu de repos, une douche et direction le lieu du concert, le Black Out Club en compagnie de Stéphanie venu nous chercher à l'hôtel.
Comme à Cluj, prise de possession des lieux, on tâte la moquette, on jauge l'endroit, balances et apéro en compagnie des gens du CCF de Iasi et du public qui commence à venir.
On joue dans le cadre de la semaine des cafés, un événement qui a lieu chaque année en Avril.
Les gens sont chaleureux, on démarre à 19h30, ça peut paraître tôt mais l'endroit est déjà bien rempli.
Setlist idem au concert de Cluj-Napoca, le morceau répété dans le camion en plus :
Maitre et Esclave
Méphisto
Blonde
Les profondeurs
La morte
Sourdingue
Le chien
Requiem pour un c...
L'air con
La glandouille
La Javanaise
Un géronticide
Initial B.B. (et hop !)
Le Plus Long des MauxRappel :
Maitre et Esclave
Ni Maitre Ni EsclaveBis Rappel :
MéphistoMéphisto, faites en deuxième rappel, est jouée deux fois trois vite portée par le public plus que chauffé à blanc et la vapeur qui commence à se faire.
Excellent concert avec une petite communauté française qui a bien mis le feu à la fin du concert, merci à eux !
Quelques photos...
After au Black Out une fois le matos rangé. Je vois encore Gaetan sauter comme un fou sur "Give me hope Johanna" de Johnny Clegg, Gaetan sera désormais nommé "le Zoulou Blanc". Le reste de la musique est axé 80's et rock, retour au petit matin, après avoir fait notre show sur l'esplanade devant l'hôtel, une petite photo dans l'ascenseur :
Le lendemain matin, certains en profite pour dormir, se promener en centre ville ou prenant leur travail au sérieux se lève aux aurores pour assister à une conférence sur le management culturel (bon j'avoue, ça a été très dur de suivre, surtout quand il y a plus de pile dans les écouteurs pour la traduction...).
En début d'aprem, tous atteints d’une rectalo-ancéphalite aigüe, Smaranda du CCF se chargea de nous faire visiter la ville et ses charmes.
Nous passâmes entre autre la journée à rejoindre un jardin d’acclimatation que nous ne trouvâmes jamais (si on l'a trouver mais il venait de fermer...).
Mais notre bonne humeur n’en fût pas entamée car nous étions invités la nuit tombée à une soirée Erasmus qui promettait de belles rencontres.
Une soirée dans une très belle maison de style coloniale, où le groupe pu dans son ensemble faire profiter de ces talents de danseurs :
(ah tiens, l'affichage des photos ne fonctionnent plus d'un coup hé hé)
Bref, nous ne fûmes pas déçus de cette soirée, du moins d’après les bribes de souvenirs remis en ordre le lendemain par les uns et les autres.
Ca c'est d'après Albert car le manager lui se souvient (quasiment) de tout...
Après la soirée Eramus, on voulait un endroit plus rock niveau musique, nous fumes emmenés par un groupe d'étudiants dans l'endroit idéal ! Au menu du Pink Floyd, du Stones, du Beatles, du Yes, Radiohead, Led Zep, Bowie, j'en passe et des meilleurs...
Bref, on y passe la nuit, j'usqu'à ce que je me rende compte qu'il fait jour dehors !
Branle bas de cons bas, dehors les musiciens, on a quand même rencard à 10h avec Stello pour le départ !!!!
Et là ça se complique, il semblerait que Jack ne veuille plus marcher, c'est pas grave, direction l'hôtel avec le bassiste sur mon dos, rock'n roll ou pas on avait dit ?
Merci à noter guide française d'avoir fait en sorte qu'on trouve l'hôtel rapidement, la sécu à notre arrivée hallucine un peu mais on arrive à charger Jack dans l'ascenseur et direction les chambres.
Réveil de La Perraude qui était rentré plus tôt dans la soirée, il est 8h. Les deux heures qui nous séparent du départ appartiennent à l'histoire du rock et seront détaillés dans nos mémoires, c-a-d dans 40 ans, quand le groupe aura splitté à cause des égos de chacun, soyez au rdv, y a du lourd !
Petit déj vite fait sans Jack bien évidemment.
Il est déjà 10h, cela dit, Jack n'est pas descendu tout seul de sa chambre...
Et encore il a de la chance qu'on l'ai habillé, sinon c'était enroulé dans un drap qu'il sortait de l'établissement, le personnel en ai quand même resté pantois...
On le dépose comme un colis de vaisselle dans le mini-bus et hop, en voiture pour 6h de route afin de rejoindre une vallée avec forte activité volcanique et boue en ébullition au programme, un lieu unique en Europe. Merci à Stéphanie du précieux conseil touristique !
(ça fait typiquement Pink Floyd live à Pompéi vous trouvez pas ???)
(Indochine, les Forbans ou Pow Wow ?)
Nous quittons les lieux en embarquant avec nous un couple germano-hispanique qui faisait du stop, histoire de travailler un peu notre anglais. Après les avoir déposer, direction le petit village de vigneron à deux heures de Bucarest où nous devons passer la nuit dans un gîte.
L'accueil y est une fois de plus très chaleureux, notre hôte parle français, ça facilite les choses.
Explication sur son mode de vie, la production du vin, l'agriculture post-Ceaucescu, le fait qu'il n'y a pas l'eau courante dans le village, l'obligeant à faire 6 bornes tôt le matin. Il a de la chance il a une voiture, mais le matin, c'est un défilé de personne en charrette ou a pied...
Alors imaginez quand Albert décide à 19h d'aller chercher des clopes avec pour compagnie Stello et JB...ben il en trouve forcément, et oui c'est moins rare que la flotte faut croire.
C’est ce soir-là que nous apprîmes, perdu dans le fin fond de la Roumaine viticole, la qualification des 2 candidats pour le dernier tour présidentiel (dont l’un est un vrai con, et l’autre une vraie conne aussi, sans vous donner plus d’indices car « leur soutien pourrait –sait-on jamais- nous servir » (J. Seguéla).
Au petit matin d’une fraîche nuit, nous reprîmes la route pour l’aéroport, Stello honorant une dernière fois l’embrayage du camion d’un logarithme particulier dont lui seul a la formule.
Nous le regardâmes une fois sortis et les embrassades d’usage terminées, s’éloigner en ce début d’après-midi, le camion crachant une épaisse fumée noire (signe qu’on ne roule pas en 5ème à 40 à l’heure !)
Et chacun de nous se prît à rêver quelques minutes encore en cette fin de Tournée, qu’à notre retour France on ne serait plus gouvernés par des cons…
Un très Grand Merci encore à Stéphanie sans qui cette tournée n'aurait jamais été possible,
à messieurs Bernard Houliat (Cluj-Napoca) et Guillaume Robert (Iasi), directeur des Centres Culturels Français qui nous ont accueillis lors des concerts,
à Dorothea, Julie, Corina, Emmanuelle, Smaranda, Mme Houliat, Marius,
aux personnes qui nous ont accueillis chez elles pour nous nourrir et nous loger,
aux équipes organisatrices des concerts,
et comme on dit "à ceux qu'on a oublié mais qui on fait parti de l'aventure !".
Vraiment, ce voyage nous aura permis en quelques jours je pense de découvrir les aspects de l'actuelle Roumanie, peut-être pas tous mais au moins de passer du paisible gîte à l'hotel en centre ville, de la grande maison familliale au petite chambrée perdues sans eau dans un froid de canard.
Mais pour chaque endroit, le mérite de toujours offrir un accueil très chaleureux et de passer des moments dont on se souviendra très longtemps...
De découvrir la réalité d'un pays ouvert culturellement au point de nous faire venir pour lui faire entendre notre musique.
Les rencontres y furent nombreuses vous vous en doutez, les contacts pris et activer "dès que se recroisera".
Et promis, on se recroisera !
(Gaetan, Jack, Stello, La Perraude, Albert et JB derrière l'appareil)
Fin